samedi 28 février 2015

BEACHWOOD BAY tome 1 : UNBROKEN de MELODY GRACE

Sortie il y a 1 an, je vous présente une romance divertissante
Couverture de Beachwood Bay, Tome 1 : Unbroken

Description:
"Ma mère m'a toujours dit qu'il existait deux formes d'amour : la brise légère et l'ouragan. Emerson Ray fut mon ouragan..."

En y repensant, je me demande si maman l'avait vu dans mes yeux : les nuages noirs qui s'amoncellent, le crépitement sec de l'électricité dans l'air. Mais il était déjà trop tard. J'imagine qu'on ne réalise jamais vraiment le danger avant que l'ouragan ne soit passé, t'abandonnant inerte, sur le carreau, le coeur en morceaux, éparpillé autour de toi.
Quatre ans se sont écoulés depuis ce fameux été. Depuis Emerson. Depuis ses mains glissant dans une délicieuse caresse sur ma peau nue.
Promis juré, aucun amour passionnel ne pourrait plus me détruire comme cela. Et retourner à Cedar Cove n'y changerait rien.
Je me trompais...


Avis:
Voilà une romance adulte, classée new adulte sympathique qui vous fera passer un bon moment de lecture si vous êtes adepte du genre.

Alors que son père a décidé de vendre leur maison de vacances pour couvrir ses dettes d'écrivain raté, Juliet a décidé de retourner à Cedar Cover pour faire le tri dans les affaires et récupérer des souvenirs de sa mère décédée 4 ans plus tôt.
Voilà 4 ans, qu'elle n'a pas remis les pieds dans cette ville qui la trouble. Ville où elle a tout vécu: le bonheur, l'amour, la passion et la rupture avec Emerson puis la douleur, le décès de sa mère.

Depuis Juliet a tenté de survivre et de se reconstruire auprès d'un autre et de ses amis, luttant contre ses angoisses profondes.
Ce retour en arrière va être source de questionnement, de profondes douleurs ravivées mais aussi d'espoir. L'espoir de revoir Emerson et d'obtenir la réponse à ses questions: pourquoi l'a-t-il abandonné ainsi? L'a-t-il oublié?

Juliet est un personnage angoissé, touchant, émouvant qui vit dans une famille de merde faut le dire. Avec un père alcoolique qui se contrefout de ses filles et cherche à les humilier constamment. Il n'a pas chercher à sauver sa femme. Quand à sa sœur, plus superficielle et intéressée par l'argent tu meurs!
Heureusement, du haut de ses 22 ans, elle peut compter sur sa meilleure amie Lacey, pour la guider et l'aider à lutter au quotidien contre ses crises d'angoisse. Le personnage de Lacey vous fera sourire.

De retour à Cedar Covers, tout va lui revenir très vite: ses souvenirs et son désir pour Emerson qui n'est pas devenu plus moche avec l'âge! Entre eux, le désir est toujours présent, même si des non dits et la colère est bien présente!
Attendez-vous à des scènes de passion qui vont suivre des échanges verbaux comme on aime.

Alors, ce n'est pas une grande histoire, elle n'est pas très surprenante mais vous vous laissez prêter au jeu et vous vous attachez aux personnages et leur passion. Vous la dévorez rapidement et elle vous apporte tout ce que vous recherchez dans ce style de lecture.

J'ai passé un bon moment de lecture avec Juliet et Emerson: émotions et passion sont au rdv!

Extraits:
1)-Je ne veux...Je commence à dire, avant de rectifier. Je ne peux pas te revoir. Cela ne doit plus jamais se reproduire, tu comprends ?
Emerson acquiese d'un bref hochement de tête.
-Je suis désolée, je prépète, la voix brisée.
Et c'est la vérité. Je suis désolée d'être revenue, désolée d'avoir rappelé tous ces vieux souvenirs, désolée de ne pas avoir eu la force ni la volonté d'être simplement amie avec cet homme.
Mais pas désolée de l'avoir embrassé, chuchote une petite voix rebelle dans ma tête. Pas désolée d'avoir pu le goûter, une dernière fois.
Emerson me jette un dernier regard, puis il descend lentement les marches du porche et s'en va dans la nuit.
Envers et contre tout, à le voir s'éloigner, j'ai mal.
Mais il ne fait que quelques pas et soudain, il s'arrête au milieu du gazon, et se retourne.
Nos yeux se croisent dans l'obscurité. Mon coeur se serre, et quelque chose change dans son expression.
-Putain, jure-t-il avec hargne avant de revenir vers moi.
Il franchit la distance entre
nous en quelques pas, et j'ai à peine le temps de réaliser que déjà, il s'empare de moi, me soulève et me plaque contre la porte tout en écrasant ses lèvres contre les miennes. Je chancelle, m'abandonne à lui, mais ce baiser est différent, plus que du simple désir. Sa bouche me dévore, m'absorbe et m'engloutit, comme s'il cherchait à imprimer sa marque jusque dans mon âme.

- Tu es à moi, rugit-il, son souffle brûlant sur mon visage. Mes jambes se dérobent, et il me retient, agrippe mon menton jusqu’à ce que je n’aie pas d’autre choix que de le regarder dans les yeux. De me perdre en eux.
- Tu es à moi, répète-t-il avec férocité. Pas à lui ni à personne d’autre. Tu auras beau essayer et faire comme si tu ne le sentais pas, mais c’est comme ça. Tu seras toujours à moi.
Ses yeux embrasent les miens, exigent, et je comprends avec une effroyable lucidité que c’est la vérité.
Je lui appartiens.



2)
 - Je n'arrive pas à y croire, tu as donné mon surnom à ton bateau...
Emerson toussote.
- Bah, j'ai trouvé que sa lui allait bien. Il me sourit avec malice. Ce rafiot est un sacré enquiquineur qui a tendance à n'en faire qu'à sa tête, mais du jour où j'ai posé les mains dessus, il s'est mis à ronronner.


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